Comité régional de transport actif
C’est en février 2018 lors du Forum sur la mobilité durable réalisé par le Conseil régional en environnement du Centre-du-Québec que le coup d’envoi de la mobilisation autour du transport actif est lancé. Depuis le printemps 2018, la fidélité des membres ne se dément pas. Nous travaillons conjointement à partager nos connaissances en regard du transport actif et avons placé les fondations qui nous permettent de lancer en 2020, notre campagne régionale sur le déplacement actif !
Le Comité régional souhaite favoriser la mise en place d’actions structurantes pour développer une culture du déplacement actif dans les différents milieux du Centre-du-Québec, pour l’ensemble de la population.
Au Centre-du-Québec en 2025, le déplacement actif est une alternative avantageuse pour les déplacements utilitaires et récréotouristiques. Les « environnements » soutenant le transport actif sont exemplaires et adaptés aux besoins des populations et aux richesses de notre territoire.
Pour le Comité régional, les déplacements récréatifs feront aussi parties des déplacements actifs, puisque notre territoire invite à jumeler le développement récréotouristique aux déplacements actifs utilitaires. Tous au long de la campagne, nous prioriserons l’utilisation du terme déplacement actif. Le verbe se déplacer représente une mise en action directe plus inclusive.
Avec la pandémie, certains ont découvert ou redécouvert le plaisir de la marche ou du vélo. Sans compter ceux qui ont intégré les déplacements actifs comme mode de transport pour aller au travail ou à l’école. Ces modes de transports actifs ne doivent toutefois pas se faire au détriment de la sécurité!
Il est bon de se rappeler que tous les usagers ont leur place sur les routes, peu importe le moyen de déplacement choisi. Il faut s’attendre à voir et à cohabiter avec tous les types d’usagers. Mieux vaut le faire de manière harmonieuse, car la route appartient à tout le monde! Bien que tous doivent respecter des règles et agir avec prudence, une prudence accrue envers les usagers vulnérables, c’est-à-dire les plus fragiles, est de mise puisqu’ils n’ont aucune protection si une collision survient. Nous n’avons qu’à penser à un piéton qui n’a ni casque, ni ceinture de sécurité, ni portière pour le protéger. Une collision avec un vélo peut lui causer de graves blessures. Nous protégeons donc toujours le plus « petit » que soi!
Il y a parfois une rivalité entre les différentes catégories d’usagers (piétons, cyclistes, automobilistes), mais il ne faut pas oublier que chaque personne utilise habituellement plusieurs moyens de déplacement différents au cours d’une semaine et même au cours d’une même journée. Nous ne sommes pas uniquement piétons, cyclistes ou automobilistes, nous pouvons même être les trois! Chaque usager de la route rencontré, peu importe son moyen de transport, a un point en commun. Quel est-il? C’est un être humain qui se déplace! Utiliser la marche, le vélo ou un autre mode de transport actif doit pouvoir se faire en sécurité, et ce, à tout âge.
Nous invitons piétons et cyclistes à porter une attention particulière lorsque vient le temps de traverser la rue. En effet, même lorsque chacun a son aménagement routier, tel que le trottoir pour le piéton ou la voie cyclable pour le cycliste, les intersections sont des zones à risque d’accident, car tous s’y rencontrent. Tous les usagers doivent observer et porter attention aux autres. Il ne faut pas tenir pour acquis que parce que vous avez la priorité de passage, tous la respecteront et que vous pouvez traverser sans regarder! Tenter d’établir un contact avec les conducteurs avant de traverser la rue est une bonne habitude à prendre afin de vous assurer d’être vue. Si le contact visuel ne peut pas être établi, tenez pour acquis que les conducteurs ne vous ont pas vu et attendez qu’ils soient passés avant de traverser.
Enfin, lorsqu’on se déplace sur la rue, il est primordial d’être visible et prévisible pour les autres. Être visible, c’est non seulement être habillé avec des vêtements clairs et réfléchissants, mais c’est aussi munir son vélo de réflecteurs et de lumières. C’est également ne pas être caché par des objets (voitures stationnées, abri d’autobus, etc.) ou se tenir dans les angles morts des véhicules. Être prévisible, c’est démontrer aux autres nos intentions, comme utiliser le code gestuel pour le cycliste ou montrer son intention de traverser pour le piéton à un passage pour piétons (il faut quand même montrer aux automobilistes qu’on ne fait pas qu’attendre l’autobus ou contempler le paysage!).
Tous peuvent améliorer leurs comportements sur la route afin de favoriser une cohabitation harmonieuse!
Merci à la SAAQ pour cet article.